25 déc. 2017

Joyeux Noël !



Joyeux Noël à tous !!

Pour l'édition 2017,
90% des cadeaux que j'ai offert étaient fait main,
en voici un petit aperçu ;-)

Des petits savons, comme toujours !

Des Tawashis !

Un étui pour transporter ses sachets de thé

Des marionnettes à doigts

De jolis Bee Wraps ;-)

Et des magrets séchés !

Et vous, qu'avez-vous offert à Noël ?

21 oct. 2017

#metoo #balancetonporc



Bien sûr, depuis quelques jours,
j'en ai vu passé des #metoo et des #balancetonporc...
comme tout le monde, je suppose,
difficile de passer à côté quand on surfe sur le net !


Et je m'étais dit qu'il était inutile de rajouter le mien...
surtout concernant le #balancetonporc car je n'ai pas de nom à citer...
et je ne l'aurai pas fait même si j'en avais eu !

Sauf que ce matin, sur Facebook,
la publication de l'un de mes cousins m'interpelle
et, alors que je n'avais pas prévu d'écrire, me voilà à le faire !




Féminisme, guerre des sexes, décence (des hommes),
perversité des femmes [...] sournoise...

Comment me taire devant ça ? Je ne peux pas...

Je ne vois pas en quoi cela est "féministe" :
tout ce qui traite des femmes n'est pas du féminisme !
Ce n'est pas non plus une bataille de la "guerre des sexes",
c'est juste mettre en avant des comportements qui semblent normaux pour certains
et qui ne le sont pas !
Et je dis bien "pour certains", car il n'a jamais été dit que tous les hommes étaient des porcs !


Quand à la décence des hommes de ne rien dire,
en opposition à ces femmes qui ont osé dénoncer des faits anormaux,
j'ai juste envie de vomir...
Ces femmes sont donc indécentes ? C'est le monde à l'envers !

Par ailleurs, personne n'a interdit aux hommes de parler d'actes tout aussi anormaux !
Et terminer par la perversité sournoise des femmes...
je pense que la sournoiserie peut aussi bien s'appliquer à un homme qu'à une femme,
y'en a marre de dire "ça c'est plutôt féminin, ça c'est plutôt un trait masculin",
non mais crotte de carotte à la fin !

Alors j'en arrive à faire mon #metoo aussi,
à cause de toi cousin...


Oui, il y a des gestes déplacés, des mots, régulièrement :
j'en ai subi, à plusieurs reprises...
certains m'ont marqué, il y en a d'autres que je n'ai pas retenu...
et je n'ai jamais su comment réagir !
Et je crois que c'est ça le pire... on sait que ce n'est pas normal,
mais que peut-on faire, finalement ?
J'ai réagi une fois, et j'ai terminé avec un cocard...
Je tiens aussi à préciser que, personnellement, je fais une différence entre harcèlement et viol :
je ne mentionne donc ici que ce que je considère être du harcèlement,
peut-être qu'un jour je ferais un article sur le viol...


Du coup, voici ma liste de #metoo :
tout n'est pas là, j'ai opté pour une demi-douzaine,
mais ça montre une partie de ce que l'on peut subir,
une seule personne, pas spécialement jolie en plus !
L'ordre chronologique n'est pas forcément respecté

- 1 -
J'avais douze, treize ans, très complexée sur plein de points,
notamment sur ma bouche (qui reste d'ailleurs mon grand complexe).
On était en vacances, un pote d'été à ma grande sœur balance :
"nan mais ta sœur, elle a une sacrée bouche à pipe !!"
Non,je n'ai pas pris ça comme un compliment, du tout...

- 2 -
J'attendais ma mère près d'un rond-point, j'étais en jupe :
une jupe légère, au dessus du genou, que j'avais faite avec ma mère, j'en étais très fière !
Un mec passe en voiture, ralentit, et dit "c'est combien ???"
Certes, c'était sûrement "pour rire"...
Je n'ai pas ri.
Je ne porte quasiment plus jamais de jupe.
(Allez, une ou deux fois par an, et pour des occasions spéciales)

- 3 -
J'allais voir mon petit copain, j'avais 15 ans, je m'étais fait belle pour l'occasion...
Deux mecs avec des drapeaux passaient sous les arcades,
peut-être une victoire de match de foot, ou je ne sais quoi.
L'un m'a attrapé, m'a plaqué au mur, et m'a embrassé,
avant de repartir en fanfaronnant avec son pote...

- 4 -
C'était les vacances, j'étais seule dans le bus,
qui était à l'arrêt en attendant son heure de départ.
Le chauffeur est venu s'installer à côté de moi, pour discuter ;
il m'a pris la main et l'a posé sur sa cuisse (et j'ai pas senti que sa cuisse).
Je me suis levée en bredouillant je ne sais plus quoi,
je suis partie de la gare de bus le temps qu'il décolle et ai pris le bus suivant !
C'est un chauffeur qui faisait régulièrement des réflexions aux filles
quand elles montaient dans le bus... et il a du faire la même chose à beaucoup d'autres...
(et je ne l'ai pas dénoncé, alors que j'aurai du...)

- 5 -
J'avais 17 ans, c'était la veille de mon oral de français.
Je marche tranquillement dans la rue commerçante de ma ville :
un homme me regarde de haut en bas, mais vraiment un regard déplacé.
J'étais dans ma période punk-grunge donc jean troué, logo "anarchie", converse... rien d'attrayant en plus !
J'ose lui dire "merci de ne pas me regarder comme ça, je ne suis pas un morceau de viande".
Il me répond "je fais ce que je veux" et me frappe en plein visage.
C'était en pleine rue, en pleine journée, il y avait du monde :
personne n'a réagi, n'est venu me voir... double humiliation...

- 6 -
J'avais la vingtaine, je rentrais du boulot, j'étais dans le tram.
Pas de place assise dispo, je me mets au centre, debout, contre la petite barre "cale-fesses".
Un couple avec un enfant en bas âge dans une poussette se trouve à côté de moi :
l'homme passe sa main derrière moi, discrètement, et me touche le haut des fesses.
Je me décale légèrement, il récidive... ça dure deux-trois minutes...
Je croise son regard, essaie de faire passer un message, il me sourit...
Mince quoi ! Il avait une femme, un enfant, et il a fait ça !
Et moi je n'ai pas osé faire un esclandre...


Vu que je n'ai choisi que 6 anecdotes, j'ai zappé tous les faux compliments
que toute femme a entendu je pense,
du "vous êtes jolie mad'moiselle", "t'es célibataire" au "je te foutrais bien dans mon lit"...
Parce que, si de temps en temps, c'est flatteur de s'entendre dire qu'on est jolie,
c'est pas forcément normal de dire ça à une inconnue...
Et désolée, je vais peut-être en faire sortir de leurs gonds, mais pour moi,
ce sont des phrases déplacées, mais pas du harcèlement si c'est une seule phrase, sans suite.



Après, j'ai de la chance car je n'ai connu aucun harcèlement
ni sur mon lieu d'étude, ni au sein des différents boulots
que j'ai fait.
De l'humour lourdingue de quelques collègues, oui,
mais c'est là où il ne faut pas se tromper :
il y a des gens lourds, pas très fins, qui ont des réflexions débiles,
mais si on identifie bien l'individu, on sait, dans ces cas précis,
que ce n'est pas du harcèlement.

Bref, voici un témoignage de plus,
et si effectivement les prochaines générations pouvaient être un peu plus tranquilles,
ce serait bien...

#metoo

(j'adore ce hashtag, ça me rappelle que je me faisais engueuler par mes profs d'anglais quand j'employais cette expression... "So do I" qu'il fallait dire... apparemment, c'était pas si incorrect ?!)







30 juil. 2017

Juillet au jardin !

Depuis un petit moment,
on a la chance de manger nos tomates :
Cherokee, Green Zebra, Cœur de Bœuf, Noire de Crimée,
Burpee Delicious, Andine Cornue et tomate cerise,
c'est juste un régal !



Le potager, en ce moment !

On a pas trop profité des cerises par contre :
pas d'échelle assez grande, les merles se sont régalés eux !
Le cheval aussi ;-)

Les Butternut se portent bien,
j'ai limité les "branches", elles commencent à fleurir...



Bref, toujours ravis de notre petit chez nous :
pas eu le temps de faire des salades, des haricots ni rien...
on verra au printemps 2018 !

Et puis les bébés hirondelles ont pris leur envol fin juin...
On a eu aussi des bébés rougequeue,
mais ils ont disparu du jour au lendemain :
on pense à un chat qui serait passé par là...
Et bien sûr, il y a PiouPiou,
le moineau
qu'on a sauvé cet hiver
et qui dort maintenant toutes les nuits à l'écurie,
avec son pote Momo (le cheval) ;-)



Ah oui, si tu veux voir les tomates en gros plan,
et puis d'autres trucs,
n'hésites pas à me suivre sur Instagram : 6loute

30 mai 2017

Mai au jardin...

J'ai déménagé cet hiver :
pour Noël, nous nous sommes achetés notre petit nid d'amour !

Eh oui, nous avons franchi le cap de l'achat immobilier :
à 32 et 37 ans, c'était le moment...
Et puis le voisinage avait changé et nous étions incompatibles :
c'est ce qui nous a motivé à quitter notre location, et quitte à partir,
autant essayer de trouver NOTRE maison !

Nos critères étaient à la fois simples et complexes :
un secteur géographique restreint (bon, un cercle d'une 30km de diamètre quand même !),
du calme, beaucoup de calme,
une maison ancienne mais sans trop de travaux avec au minimum deux chambres,
et surtout, du terrain, et si possible des petites dépendances (Granges & cie)...
bien sûr, pour un tout petit budget ;-)

En gros, au bout de 6 mois, on l'a trouvé !
C'était exactement ce qui nous fallait :
une petite maison style micro-fermette
avec une grange ouverte, un atelier, une écurie, une petite dépendance,
une petite cour, et surtout, 1800m² de terrain attenant !
Voilà comment je me suis transformée en "petite fermière",
avec mes bottes dans la gadoue (et le fumier) !

Du coup, j'ai pu me faire un vrai potager :
alors oui, cette année, je ne l'ai pas exploité entièrement...
mais je compte faire mieux l'année prochaine !
Et puis on a un grand cerisier et deux pommiers au fond du jardin ;-)

Voici quelques photos :

La petite couche de fumier pour accueillir les courges butternut - 17 mai 2017

Les plants de tomates, tout juste plantés - 17 mai 2017

Ils ont déjà bien grandi ! - 30 mai 2017

Les premières sont pour bientôt ! - 30 mai 2017

Les cerises ! Qu'elles sont bonnes en plus...
30 mai 2017


22 janv. 2017

Quand la vie va plus vite que prévue...


Août 2016
On visite notre future maison...

Septembre 2016
On signe le compromis de vente...

Octobre 2016
Le papa de mon mari déménage en ville...

Novembre 2016
Le papa de mon mari apprend qu'il a une "grosseur",
il est hospitalisé...

Décembre 2016
On signe l'acte de vente : on a notre chez nous...
Le papa de mon mari se fait opérer...
enfin "ouvrir puis refermer" : on ne peut plus rien faire...

Janvier 2017
Le 8 janvier 2017, à 83 ans, 4 mois et 2 jours,
le papa de mon mari nous a quitté...

L'année 2017 s'annonce difficile, chargée, triste ;
on va avancer comme on peut, à notre rythme,
la peine est grande, c'est arrivé si vite !
En octobre, il allait encore jouer au golf, faire son PMU au café... 
On a rien vu, on a pas compris,
on est anéanti...

Mon beau père était génial : il avait du caractère !
Comme j'en ai aussi, il y a eu des petites étincelles...
mais on s'aimait beaucoup !
Il avait un rire, c'était trop mignon...
Il était le ciment entre les membres de la famille de mon mari,
on va essayer de faire en sorte que tout ne soit pas branlant,
mais ça va être dur...
On a beau le savoir, le dire,
"Ainsi va la vie",
mais quand même...